Hy-Line Brown

Systèmes conventionels Hy-Line Brown
Sommaire des performances
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Les données du résumé des performances sont basées sur les résultats obtenus auprès de clients du monde entier. Veuillez envoyer vos résultats à info@hyline.com. Un programme d'enregistrement facile à utiliser, Hy-Line International EggCel, est disponible dans la section Ressources techniques.

Tableau de performance: période d'élevage
Tableau de performance: période de production
Recommandations d'espace: période de production
Courbe de croissance
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La zone ombrée en bleu représente une perte potentielle de poids pendant le transfert.
Graphe de performances
Qualité de l'œuf
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La couleur de la coquille d’œuf est un trait génétiquement déterminé, mais les facteurs environnementaux peuvent réduire l’intensité du pigment. Certaines maladies qui touchent l'utérus, comme la bronchite infectieuse et le syndrome de chute de ponte, altèrent la couleur de la coquille. Le stress peut faire en sorte que l’œuf reste plus longtemps dans l'utérus, ce qui entraîne un dépôt de carbonates de calcium blanc à la surface de la coquille. Normalement la couleur de la coquille se dégrade progressivement avec l’âge. Pour plus d'informations sur la qualité des œufs, consulter The Science of Egg Quality

Couleur de la coquille

Répartition du calibre de l'œuf - Normes de l’U.E.
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* Répartition du calibre des œufs selon le poids moyen hebdomadaire (non le cumulé).
Mesures des performances du troupeau
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Croissance et développement

  • Poids corporel hebdomadaire du lot (g): Poids moyen d’un échantillon de 100 oiseaux
  • Homogénéité du lot % (voir Calculateur): [(Nombre total d'oiseaux pesés) - (Nombre d'oiseaux ≤ 10% du poids corporel moyen) - (Nombre d'oiseaux ≥ 10% du poids corporel moyen)] / (Nombre total d'oiseaux pesés).
  • Coefficient de variation (CV) % (voir Calculateur): (Écart-type de l’échantillon de 100 oiseaux) / (Poids moyen des oiseaux du même échantillon)
  • Gain de poids hebdomadaire (g): (Poids corporel moyen à la fin de la semaine) - (Poids corporel moyen de la semaine précédente)
  • Efficience alimentaire du gain de poids corporel: (Aliment consommé total / Nombre d’oiseaux du lot) / Gain de poids moyen
  • Score corporel (voir Body Score Chart): Score corporel moyen d’un échantillon de 100 oiseaux

Viabilité (mortalité)

  • Mortalité journalière: (Nombre total d’oiseaux morts pour la journée) / (oiseaux logés)
  • Mortalité hebdomadaire: (Nombre total d’oiseaux morts pour la semaine) / (oiseaux logés)
  • Mortalité cumulée: (Nombre total d’oiseaux morts à ce jour) / (oiseaux logés)

Production d'œufs

  • Pourcentage de production journalière d’œufs par poule présente: (Nombre d’œufs produits en une journée) / (Nombre de poules présentes)
  • Pourcentage de production d'oeufs par poule logée: (Nombre d’œufs produits en une journée) / (Nombres de poules logées)
  • Masse d'oeufs hebdomadaire (kg): (Pourcentage de production hebdomadaire par poules logées) x (Poids moyen des œufs en g) / 1000
  • Masse d'oeufs cumulée (kg): Somme des masses d'œufs hebdomadaires

Efficience de la production d’œufs

  • Indice de consommation: Aliment consommé pendant la période en Kg / Masse d’œufs produits pendant la période en Kg
  • Rendement alimentaire: La masse d'œufs produits pendant la période en Kg / Aliment consommé pendant la période en Kg
  • Consommation d'aliment par 10 œufs (kg): (Aliment consommé en Kg / Nombre total d'œufs produits) x 10
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facility cleaning

Nettoyage et désinfection du batiment

facility cleaning

Nettoyage et désinfection du batiment

Nettoyage et désinfection du bâtiment
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Préparation du bâtiment avant la livraison des poussins

  • Le vide sanitaire optimal entre les lots est de 4 semaines. Un vide sanitaire de 2 semaines au moins est fortement recommandé pour permettre un nettoyage et une désinfection suffisants.
  • Nettoyer et désinfecter les zones de démarrage, l'intérieur du bâtiment, les zones de services auxillières et le matériel.
  • L'aliment et le fumier doivent être retirés du bâtiment avant le nettoyage. 
  • Nettoyer et désinfecter le matériel de stockage et distribution d'aliment afin qu'il puisse sécher suffisemment avant la livraison d'un nouveau aliment.
  • Laver la partie supérieure du bâtiment puis continuer en descendant vers le sol. 
  • Nettoyer soigneusement les entrées d’air, les extracteurs, leurs lames et leurs volets.
  • Le chauffage du bâtiment pendant le lavage améliore l'élimination de la matière organique. 
  • Utiliser la mousse/le gel désinfectant/détergent pour imprégner la matière organique et le matériel.
  • Utiliser de l'eau tiède à haute pression pour rincer. 
  • Laisser le bâtiment sécher. Une fois complètement sec, appliquer un désinfectant en mousse ou en aérosol, suivi d'une fumigation. 
  • Placer les appâts pour rongeurs dans un endroit où ils ne risquent pas d'être consommés par les poussins. 
  • Vérifier l’efficacité du nettoyage et de la désinfection à l'aide de contrôles d'environnement (écouvillons).
  • Pour plus d'informations, voir Pre-Housing Cleaning, Disinfection and Maintenance Checklist for Rearing and Layer Facilities.
brooding

Période du démarrage

brooding

Période du démarrage

Gestion des poussins
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Les poussins Hy-Line Brown s’adaptent bien aux élevages intensifs en cage. Les services/traitements du couvoir sont fournis à la demande du client. Pour plus d'informations, consulter Growing Management of Commercial Pullets.

Un jour avant la livraison du poussin

  • Préchauffer le bâtiment de démarrage avant l'arrivée des poussins : 24 heures dans des climats normaux ou modérés, 48 heures dans des climats frais et 72 heures dans des climats froids. La bâtiment devrait être à la bonne température de démarrage pendant plusieurs heures avant l’arrivée des poussins.
  • Établir une température adéquate du bâtiment de 33 à 36 °C et une humidité de 60 % (mesurées au niveau des poussins).
  • Une lumière vive (30-50 lux) pendant les7 premiers jours aiderait les poussins à trouver rapidement l'aliment et l'eau et à s'adapter à leur nouvel environnement. 
  • La température du sol doit être de 32°C au moment de la mise en place des poussins. 
  • Vérifier le système d'abreuvement et ajuster-le à la bonne hauteur pour les poussins. Le premier jour, les lignes de pipettes peuvent être placées en bas pour aider les poussins à les retrouver rapidement. Le deuxième jour, elles doivent être ajustées à la bonne hauteur pour maintenir les meilleures conditions d'accès à l'eau et de la litière. 
  • Désinfecter et vidanger les canalisations d'eau.
  • Vérifier que le matériel fonctionne correctement et qu'il est réglé à la bonne hauteur. 
  • Contrôler le système d'éclairage et vérifier si l'intensité lumineuse est correcte.  

Jour de la mise en place des poussins

  • Vérifier que les températures du bâtiment sont appropriées pour le démarrage des poussins. 
  • Lorsque vous utilisez des pipettes, réglez la pression de l'eau pour qu'une goutte d'eau soit visible au bout de la pipette.
  • Placer de l'aliment supplémentaire sur le papier ou les plateaux. 
  • Remplisser les mangeoires à leur capacité maximale, afin de permettre aux poussins d'y accéder facilement. 
  • L'éclairage doit être réglé pour fournir une intensité lumineuse minimale de 30 lux pendant la première semaine. 

Transport du couvoir à la ferme

  • Utiliser un camion conçu pour le transport des poussins.
  • L'ambiance à l'intérieur du camion doit être contrôlée, en maintenant une température de 26 à 29 °C et une humidité relative de 70 % (mesurée à l’intérieur de la boîte des poussins), avec une vitesse d'air minimale de 0,7 m3 par minute.
  • Prévoyer un espace entre les piles de boîtes à poussins pour permettre la circulation de l'air. 

Mise en place des poussins

  • Dans la mesure du possible, regrouper et élever ensemble les poussins provenant de la même catégorie d'âge de reproducteurs.
  • Décharger rapidement les boîtes de poussins et placer délicatement les poussins dans la zone du démarrage.
  • Une fois les poussins sont mis en place, déclencher les coupelles ou les pipettes pour les encourager à boire.
Recommandations de période de démarrage
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La période de démarrage (0-14 jours) de la vie de la poulette est critique. Les systèmes digestif et immunitaire se développent pendant cette période. Une bonne gestion durant cette période garantit que la poulette prend un bon départ pour exprimer son potentiel génétique.

Eau

  • L'eau de boisson doit être contrôlée pour la qualité et la propreté depuis la source et au bout de la ligne d'eau.
  • Vérifier les pipettes 3 fois par jour pendant les 3 premiers jours.
  • Vidanger les canalisations d'eau avant l'arrivée des poussins.
  • Maintenir une température de l'eau de 20-25°C pendant la période du démarrage. 
  • Ne donner pas de l’eau froide aux poussins. Faites attention lors de la vidange des canalisations d’eau. Laisser le temps à l’eau de se réchauffer dans le bâtiment pour le confort des poussins.
  • Vidanger les canalisations d’eau pendant la nuit pour éviter que les poussins consomment de l'eau froide.
  • Nettoyer les abreuvoirs supplémentaires chaque jour pour éviter l’accumulation de matière organique qui pourrait favoriser la croissance bactérienne.
  • Utiliser un ratio de 80 poussins/abreuvoir circulaire (25 cm de diamètre). 
  • Utiliser un ratio d’une pipette/coupelle pour 12 oiseaux pendant les trois premières semaines.
  • Les poussins ne devraient pas avoir à se déplacer de plus d’un mètre pour trouver l'aliment ou l'eau.
  • Utiliser des vitamines et des électrolytes dans l'eau de boisson des poussins (évitez les produits à base de sucre pour empêcher la croissance des micro-organismes). 

Eclairage

  • Une lumière vive (30 à 50 lux) pendant 0 à 7 jours aide les poussins à trouver l'aliment et l'eau et à s’adapter à l’environnement du bâtiment. Assurez-vous que la lumière (mesurée au niveau des pipettes) est uniforme dans la zone du démarrage. Évitez les ombres et les zones sombres.
  • Un programme d’éclairage intermittent est fortement préféré pour les poussins. Si vous n’utilisez pas un programme d’éclairage intermittent, utilisez 20 heures de lumière et 4 heures d’obscurité pendant 0 à 7 jours.
  • Ne pas utiliser 24 heures de lumière. Les oiseaux ont besoin d’une période obscure pour une croissance correcte.
  • Après la première semaine, diminuer l’intensité lumineuse et commencer à réduire les heures d'éclairage selon un programme d’éclairage progressif (voir Programme lumineux pour les batiments à éclairage controlé). 

Systèmes de démarrage en cages

CORRECT: Les poussins sont répartis de manière homogène sur la surface de démarrage, ils sont actifs et ils ont l'air contents.
FROID: Poussins rassemblés en groupes qui semblent en détresse
VENTILATION IRREGULIERE: Les poussins se rassemblent dans une partie de la cage, en évitant les courants d’air, le bruit ou la répartition inégale de la lumière.

Papier 

  • Couvrir la totalité de la surface du plancher de la cage avec du papier. Mettre l'aliment au dessus du papier à côté des mangeoires.
  • Mettre l'aliment démarrage en miette sur le papier pendant les 3 premiers jours. Pour des poussins qui ont subis un traitement de bec; laisser l'aliment sur le papier pendant les 7 premiers jours.
  • Si vous utilisez un vaccin contre les coccidies, donnez l'aliment sur le papier pendant 14 jours. Après 14 jours, gardez 1/4 du papier ou ajoutez des plateaux en carton pour permettre le cycle du vaccin contre la coccidie jusqu'à 28 jours.
  • Retirez le papier entre 7 et 14 jours pour éviter l'accumulation de fientes.
Ajuster les grilles de protection des poussinspour permettre l'accès aux mangeoires depuis le premier jour
Mettre l'aliment sur le papier à côté des mangeoires automatiques pour apprendre aux poussins d'aller vers ces derniers.

Démarrage en cercle ou démarrage sur une partie du bâtiment

Papier

  • Couvrir tout le sol du cercle du démarrage avec du papier. En cas de démarrage sur une partie du bâtiment, donner l'aliment sur du papier à proximité des mangeoires permanentes.
  • Mettre l'aliment démarrage en miette sur le papier pendant les 3 premiers jours. Pour des poussins qui ont subis un traitement de bec; donner l'aliment sur le papier pendant les 7 premiers jours.
  • Si vous utilisez un vaccin contre les coccidies, donnez l'aliment sur le papier ou ajoutez des plateaux en carton pour permettre le cycle du vaccin contre la coccidie jusqu'à 28 jours.

Mangeoires en plateaux

  • Utiliser un ratio de 80 poussins/plateau. On pourrait également utiliser des alvéoles d'œufs propres ou des couvercles de boites.
  • Utiliser un aliment de démarrage en miette de bonne qualité dont les particules devraient être uniformes de 1 à 2 mm.

Démarrage sur une partie du bâtiment (élevage au sol)

  • Une partie du bâtiment est cloisonnée et utilisée pour le démarrage
  • Lorsque vous utilisez des éleveuses au lieu du chauffage de l'ensemble du batiment, la température minimale de l'air du bâtiment pendant le démarrage au sol devrait etre de 30°C.
  • Eliminer toute source de courants d'air dans le bâtiment du démarrage.
  • Etendre la litière une fois le sol en béton réchauffé.
  • Retirez progressivement les abreuvoirs supplémentaires et les mangeoires en plateaux à partir de 3 jours.

Démarrage en cercle

  • Agrandir la surface des cercles de démarrage à 3 jours pour augmenter la taille du groupe.
  • Continuer à élargir les cercles de démarrage jusqu'à ce que tous les cercles soient retirés au bout de 14 jours.
  • Retirez progressivement les abreuvoirs supplémentaires et les mangeoires en plateaux à partir de 3 jours.

Température de démarrage et humidité relative

  • Trouvez un équilibre optimal entre la température, l'humidité et le taux de ventilation pour le confort des poussins.
  • Les poussins sont incapables de contrôler complètement leur température corporelle au cours de la première semaine de vie et dépendent d'une température d'ambiance appropriée.
  • Ajuster les températures de la poussinière en fonction de l'humidité relative. Des températures basses doivent être utilisées avec une humidité élevée. Pour chaque 5 points de pourcentage au-dessus de 60% d'humidité relative, réduire la température de démarrage de 1°C.
  • Prévoyez des zones de température différentes au sein de la zone du démarrage accessibles aux poussins. Cela permet aux oiseaux de rechercher chacun sa zone de confort.
  • Après la première semaine, réduire la température chaque fin de semaine de 2-3°C jusqu'à atteindre 21°C.

Humidité faible

  • Réduit le confort des oiseaux
  • Favorise la déshydratation
  • Pourrait causer des bouchons cloaquaux chez les poussins
  • Pourrait être en vafeur de l'agitation des poulettes et du picage
  • Affecte négativement l'état du plumage
  • Augmente la poussière

Humidité excessive

  • Augmente les taux d'ammoniaque
  • Cause une mauvaise qualité de la litière et de l'air


Un thermomètre auriculaire pour nourrisson utilisé pour mesurer la température corporelle du poussin au niveau du cloaque.
Programme d'éclairage intermittent pour poussins

Température au niveau du cloaque 

  • La température corporelle cible pour les poussins est de 39,4 à 40,5 °C.
  • Mesurée à l'aide d'un thermomètre auriculaire numérique pour nourrissons en l'insérant gentillement au niveau du cloaque du poussin.
  • La température cloacale est bien corrélée avec la température centrale du corps.
  • La température cloacale est un indicateur du confort des poussins et de la qualité de l'ambiance du démarrage.
  • Exposer les poussins à des températures basses ou élevées pendant la période du démarrage peut entraîner une croissance médiocre et une susceptibilité accrue aux maladies.

Programme d'éclairage intermittent

  • Technique d'éclairage préférée. Utilisation de 0 à 7 jours (peut être utilisé jusqu'à 14 jours d'âge).
  • Les périodes intermittentes obscures offrent des moments de repos aux poussins.
  • Synchronise les activités des poussins en l'occurrence la consommation d'aliment.
  • Favorise un comportement plus naturel de repos et d'activité.
  • Pourrait améliorer la viabilité au bout de 7 jours et le poids corporel des poulettes.
  • Certaines périodes d'obscurité peuvent être raccourcies ou supprimées pour s'adapter aux horaires de travail.
Traitement de bec à l'infrarouge
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(Consulter la réglementation locale concernant le traitement de bec)

  • Le traitement du bec à l'infrarouge s'est avéré être une méthode efficace et non invasive pour contrôler la croissance du bec chez les poussins type ponte.
  • Un seul traitement de bec à l'infrarouge (correctement réalisé) devrait etre suffisant.
  • Le traitement du bec au couvoir réduit le gaspillage de l'aliment et rend le bec moins traumatisant pour les oiseaux congenères.
  • Le traitement du bec au couvoir est homogène et plus efficace que le débeccage pratiqué à la ferme.
  • Le bec reste intact jusqu'à l'âge de 10 à 21 jours, lorsque l'extrémité du bec traité se ramollira et s'usera progressivement.
  • Le traitement infrarouge pourrait etre adapté pour gérer les différences d'âge du lot de reproducteurs, la taille des poussins, le climat et la souche des oiseaux.
  • Pour plus d'informations, voir Infrared Beak Treatment.
Chargement des poussins
Le traitement du bec à l'infrarouge peut être modifié pour s'adapter aux conditions locales.
Un jour après l'épointage
7 jours après l'épointage
4 semaines après l'épointage
Bec épointé correctement

Précautions lorsque les poulettes ont subis un traitement du bec à l'infrarouge :

  • La consommation d'eau est le facteur le plus important pour des poussins épointés à l'infrarouge. Les poussins ont besoin d'un accès immédiat et facile à l'eau.
  • Si vous utilisez des pipettes, utilisez uniquement des pipettes multidirectionnelles pour les poussins épointés à l'infrarouge, en plus des abreuvoirs supplémentaires du démarrage.
  • Les pipettes avec coupelles offrent un soutien supplémentaire aux poussins épointés à l'infrarouge.
  • Gardez l'aliment au niveau des mangeoires à pleine capacités pendant plusieurs jours après le traitement du bec.
  • Gardez l'aliment sur le papier pendant 0 à 7 jours.
  • Fournissez une lumière supplémentaire (30 à 50 lux) sur les pipettes après le traitement du bec.
Débeccage de précision
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  • Consulter la réglementation locale concernant le traitement de bec.
  • Cautériser le bec pendant 2 secondes à 650°C.
  • Lorsque la lame de cautérisation n'est pas assez chaude ou le temps de cautérisation est < 2 secondes, le bec continuera à pousser de manière irrégulière.
  • Si la lame de cautérisation est trop chaude ou si le temps de cautérisation est > 2 secondes, des névromes sensibles peuvent se former.
  • Utilisez un pyromètre pour mesurer la température de la lame, qui doit être d'environ 650°C.
  • La couleur de la lame de cautérisation peut être utilisée comme indicateur approximatif de la température (voir ci-dessous).
  • Des variations de température de la lame allant jusqu'à 40 °C sont courantes en raison d'influences externes et ne peuvent pas être détectées par l'œil humain.
  • Utiliser comme gabarit une plaque de guidage avec trous pour avoir un débecquage précis sur des poussins de différentes tailles.
  • Vérifiez que les becs ont été épointés correctement et uniformément.
Lame et gabarit de cautérisation avec trous de guidage de différentes tailles.
Débecqueur. Photo publiée avec l'aimable autorisation de Lyon Technologies, Inc.
Pyromètre indiquant la bonne température de lame de 650°C.

Précautions lors du débeccage du bec des oiseaux :

  • La consommation d'eau est le facteur le plus important dans le succès du débeccage. Les poussins ont besoin d'un accès immédiat et facile à l'eau.
  • Ne pas débecquer de oiseaux malades ou stressés. Ne pas se presser; manipuler les poussins avec soin.
  • Administrer des vitamines et des électrolytes contenant de la vitamine K dans l'eau de boisson 2 jours avant et 2 jours après le traitement du bec.
  • Observer les poussins après le traitement du bec pour évaluer le stress. Augmenter la température ambiante jusqu'à ce que les oiseaux semblent à l'aise et actifs.
  • Garder l'aliment au niveau des mangeoires à pleine capacités pendant plusieurs jours après le traitement du bec.
  • Faire appel à des équipes bien entraînées.
  • Utilisez des pipettes multidirectionnells activées à 360°, des abreuvoirs supplémentaires pour poussins et des coupelles pour encourager la consommation d'eau.

Croissance et développement

Croissance et développement

Développement des systèmes d'organes chez les poulettes
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Tableau des scores corporels

Les scores de 4 et 5 sont idéales pour les poulettes en début de ponte
Surveillance du poids et de l’homogénéité du troupeau
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Pesez les oiseaux séparément après 3 semaines à l’aide d’une balance numérique qui calcule l’homogénéité.
Poulettes âgées de 3 semaines d’un même troupeau avec un développement très différent montrent l’importance de surveiller l’homogénéité du poids corporel du troupeau.
  • Le poids corporel doit être contrôlé chaque semaine jusqu'à l'âge de 30 semaines, puis toutes les cinq semaines.  
  • Peser les oiseaux individuellement à l’aide d’une balance avec des palliers ne dépassant pas 20 g.
  • Il faut peser au moins 100 oiseaux. Afin d’obtenir le meilleur échantillon représentatif, tous les oiseaux capturés dans l’enclos doivent être pesés même si le nombre est supérieur à 100.
  • Pesez toujours les oiseaux le même jour de la semaine et au même moment de la journée.
  • La pesée hebdomadaire des oiseaux aidera à déterminer si un troupeau s’écarte de la norme de poids corporel en ce qui concerne le poids ou l’uniformité. Si le poids corporel ou l'homogénéité ne sont pas corrects, il y a plusieurs mesures qui peuvent être prises pour corriger le problème, comme la mise en œuvre du repas de minuit, classement des oiseaux en catégories de poids, stimuler les oiseaux à manger plus souvent ou changer la formule alimentaire. Les oiseaux dont le poids corporel ou l’homogénéité sont faibles pourraient avoir de la difficulté à atteindre un bon pic de production et une forte persistance ou d’autres problèmes liés à la production. Il est essentiel de trouver ces problèmes rapidement et de prendre des mesures correctives.
Rapport approximatif entre le CV% et l’homogénéité.
  • Il est essentiel de peser les oiseaux avant de prévoir un changement de la formule alimentaire. Si un troupeau a un poids corporel inférieur à la cible, il doit continuer à consommer un aliment dont la formule est riche en nutriments jusqu’à ce que le poids cible soit atteint.
  • Les facteurs qui peuvent affecter le poids corporel comprennent la qualité des poussins et des poulettes, l’environnement, une nutrition inadéquate, la qualité et la consommation d'eau, la surdensité et les maladies.

L'homogénéité

  • L’homogénéité des poids corporels au sein d’un troupeau est un indicateur du développement du troupeau.
  • Avant l'entrée en ponte, les troupeaux devraient avoir une homogénéité minimale de 85 %.
  • L’homogénéité des poids corporels rend la gestion du troupeau et de l'alimentation plus faciles.
  • Les gains de poids corporel et l’homogénéité peuvent être affectés négativement par la manipulation des oiseaux, la vaccination, le transfert et l’emergence de maladies.
  • Des dates d’éclosions différentes au sein d'un même lot compliquent les programmes d’éclairage, d’alimentation et de vaccination.

Calcul de l’homogénéité

  • Pour la formule de calcul de l’homogénéité du troupeau, voir Mesures des performances du troupeau.
  • Un Uniformity Calculation Tool est également disponible.
  • La deuxième façon d’évaluer l’homogénéité est le pourcentage d’oiseaux se situant à +/- 10 % du poids moyen.
  • L'objectif souhaitable est que 85 % des oiseaux se situent à plus ou moins de 10 % du poids moyen. Par exemple, si le poids moyen d’un troupeau à 18 semaines est de 1470 g, 85 % de tous les oiseaux devraient peser entre 1323 g et 1617 g.
  • Bien que cette méthode donne une indication précise du nombre d’oiseaux proches de la moyenne, elle ne tient pas compte (contrairement au CV%) des oiseaux très légers et lourds.
  • Une seule méthode de calcul doit être utilisée de manière cohérente pendant toute la période d'élevage, car le résultat numérique obtenu sera légèrement différent selon la méthode utilisée.    
Distribution normale du poids corporel - Consigner les poids corporels individuels pour assurer une distribution en forme de cloche ou « normale ».
Conseils sur la croissance et le développement
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  • Utiliser un aliment de démarrage en miette pour favoriser une bonne prise alimentaire et un apport uniforme en nutriments.
  • La conception du bâtiment d’élevage devrait correspondre étroitement à celle du bâtiment de production dans lequel le troupeau sera transféré. Le type d'abreuvoirs et de mangeoires doivent être identiques. Lorsque les mangeoires, les abreuvoirs et la conception du bâtiment d'élevage ne correspondent pas à ceux du bâtiment de production, les oiseaux peuvent être plus lents à s’adapter à leur nouvel environnement. Ces changements entraînent davantage de stress chez les oiseaux, ce qui peut à son tour affecter la production sous diverses formes.
  • Le poids corporel des poussins doit doubler entre l'arrivée et l'âge de 7 jours et atteindre 10 fois le poids du poussin vers l'âge de 5 semaines. 
  • Il est important d'atteindre les objectifs de poids corporel à 6, 12, 18, 24 et 30 semaines d'age pour assurer un développement optimal du corps de l'oiseau. 
  • Si possible, visez la valeur supérieure de l'intervalle des normes de poids corporel des poulettes pendant l'élevage, mais veillez à ne pas dépasser cette valeur de plus de 5 %. Les oiseaux lourds peuvent avoir une mortalité élevée après le pic à cause du syndrome du foie gras hémorragique. Pour plus d'informations, voir Fatty Liver Hemorrhagic Syndrome in Layers
  • Ne modifier les formules d'aliment pendant l’élevage que lorsque le poids recommandé avec une bonne uniformité (> 85%) sont atteints. Retarder le changement de formule alimentaire si les oiseaux sont en dessous du poids standard ou ont une mauvaise homogénéité.
  • Le changement de formules alimentaires en fonction de l’âge peut entraîner une mauvaise homogénéité ou des oiseaux en surpoids.
  • A l’âge de 12 semaines, suivre un programme de distribution d'aliment similaire à ce qui sera utilisé dans le bâtiment de production. Pendant la période d’élevage, faites fonctionner les mangeoires 3 à 5 fois par jour. Dans les troupeaux dont le poids est en dessous du standard ou lors de climat chaud, donnez l'aliment fréquemment pour encourager la prise alimentaire. En cas de temps chaud, évitez de donner l'aliment aux oiseaux pendant les périodes chaudes de la journée et laissez plutôt le temps de « nettoyer » les fines ou d’autres particules triées dans les mangeoires. Gérer les mangeoires de façon à ce que les distributions d'aliment supplémentaires ne créent pas d'excès de fines particules dans l'aliment. Consultez le programme de distribution d'aliment dans la section Nutrition.
  • Anticiper l'augmentation rapide de la température ambiante en été et ajuster la formule alimentaire des oiseaux en conséquence. Les oiseaux consomment moins d'aliment lorsqu’ils sont exposés à une augmentation rapide de la température.
  • Retarder les changements de formule jusqu'à la fin d'événement stressant, comme le fait d'attraper les oiseaux pour une vaccination par injection.

Période de transition

Période de transition

Période de transition de la période d'élevage au pic de production d'œufs
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  • Evitez une prise de poids excessive pendant la période de transition. 
  • Le gain de poids corporel entre 18 et 25 semaines ne doit pas dépasser 20%. Si vous avez des oiseaux qui pèsent 1,59 kg à 18 semaines, l'objectif doit être de rester en dessous de 1,91 kg à 25 semaines, sinon les oiseaux risquent de faire une stéatose hépatique. 
  • Pendant la période de transition, les besoins en nutriments augmentent considérablement et les formules alimentaires doivent être adaptés à cette phase. Voir la formule de pré-pic dans la section Nutrition. 
  • Voici ce qui se passe pendant la période de transition : 
  • Augmentation rapide de la production d'œufs  
  • Augmentation du calibre de l'œuf  
  • Augmentation du poids corporel  
  • Dans certains troupeaux, la consommation d'aliment peut augmenter lentement pendant cette période de transition, ceci pourrait arriver quand:
  • Le poids des oiseaux est en dessous du standard
  • L'homogénéité du lot est faible
  • Les températures environnementales sont élevées
  • Une mauvaise homogénéité prolonge la période de transition et peut entraîner un retard du début de la production d'œufs, des pics de production faibles et une faible persistance de la production d'œufs. 
  • Il est essentiel de surveiller attentivement la consommation d'aliment pendant la période de transition et d'ajuster la concentration de nutriments dans la formule en fonction de la consommation réelle d'aliment. 
Gestion du transfert
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  • S’assurer que les oiseaux sont déplacés avec leur bien-être comme priorité.
  • Les oiseaux élevés au sol, dans des volières et des élevages en plein air doivent être transférés dans le bâtiment de ponte au moins 14 jours avant le premier œuf. Le transfert ait lieu généralement entre 14 et 16 semaines d'âge. 
  • Un transfert précoce permet aux oiseaux de s'adapter facilement à leur nouvel environnement de ponte avant le début de la production d'œufs. 
  • Deux semaines avant le transfert, augmenter graduellement l’intensité lumineuse dans le bâtiment d’élevage pour qu’elle soit la même que celle du bâtiment de production.
  • Les heures d'éclairage dans le bâtiment d’élevage et le bâtiment de production devraient être les mêmes au moment du transfert.
  • Trois jours avant la transfert les poulettes vers le bâtiment de ponte, commencer à administrer des vitamines et des électrolytes dans l’eau de boisson pour alléger le stress.
  • Transférer les oiseaux rapidement vers le bâtiment de ponte et transférer tous les oiseaux le même jour. Transférer les oiseaux tôt le matin afin qu'ils puissent retrouver leur routine quotidienne normale et ainsi que le temps est frais.
  • La consommation d’eau au cours de la dernière semaine dans la ferme d’élevage doit être notée et comparée à la consommation d’eau dans le bâtiment de ponte immédiatement après le transfert. Le temps nécessaire pour retrouver le niveau précédent de consommation d’eau et ensuite le dépasser serait une indication si les oiseaux se sont adaptés à leur nouvel environnement. Les oiseaux devraient s'abreuver normalement 6 heures après le transfert.
  • Garder les pipettes abaissées après le transfert légèrement au-dessus du dos de l’oiseau avant de les soulever au niveau de la tête au bout de la première semaine.
  • Si l’entassement des oiseaux dans le bâtiment est un problème, laissez les lumières allumées la nuit pendant les deux ou trois nuits suivant le transfert afin de réduire le risque d’entassement des oiseaux. Vérifiez la réglementation locale.
  • Augmenter l’intensité lumineuse pendant les 2 à 3 premiers jours pour aider les oiseaux à s’adapter à leur nouvel environnement.
  • Une température de 15 à 20°C dans le bâtiment au moment du transfert devrait favoriser la consommation d’aliment.
  • Avant le transfert, le troupeau devrait avoir acquis une résistance contre les coccidies par l'utilisation de coccidiostatiques dans l'aliment ou par la vaccination à jeune âge. 
Bien-être lors de la manipulation des oiseaux
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Tenir l'oiseau par les deux pattes.
Tenir l'oiseau par les deux ailes.
Les oiseaux doivent être soutenus avec les deux mains lorsqu'on les fait entrer ou sortir des cages.
  • Une manipulation appropriée des oiseaux pendant la pesée, la collecte de sang, la sélection, la vaccination et le transfert réduira le stress des oiseaux et préviendra les traumatismes.
  • Tenez les oiseaux par les deux pattes ou les deux ailes.
  • Remettre les oiseaux dans la cage doucement.
  • Faire appel à du personnel expérimenté qui a été formé aux procédures appropriées de manipulation des oiseaux.
  • Contrôler continuellement les équipes pour une manipulation appropriée.
  • Ne tenez pas plus de trois oiseaux dans une main.
Perte de poids corporel des oiseaux au transfert
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  • Peser les oiseaux avant le transfert et surveiller la perte de poids pendant le transfert.
  • Il faudrait noter qu'au moment du transfert du bâtiment d'élevage au bâtiment de production, il y aura une certaine perte de poids corporel (qui est normalement de 10 à 12 %). Cette perte de poids est due principalement à la diminution de la consommation d'eau et à une certaine déshydratation des poulettes.
  • Pour aider à récupérer ces pertes, les facteurs suivants devraient être pris en compte.
  • Âge du transfert (les transferts précoces sont moins stressants).
  • Bonne disponibilité d'eau de boisson fraiche, surveillance des niveaux de consommation pour assurer une bonne absorption.
  • Bonne disponibilité d'aliment frais, similaire en termes de qualité physique et de profil nutritionnel à l'aliment utilisé dans le bâtiment d'élevage juste avant le transfert.
  • Le programme lumineux devrait être le même dans les bâtiments d'élevage et de production.
  • Les types d'abreuvoirs et de mangeoires devraient être les mêmes dans les bâtiments d'élevage et de production.
  • Des précautions doivent être prises dans des conditions d'ambiance chaudes ou froides pour maintenir une température appropriée dans le bâtiment.
Préparation de la poulette pour la production d’œufs
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La préparation des poulettes correspond au programme de gestion utilisé afin de préparer les poulettes pour le transfert d'une façon fluide et la moins stressante possible vers le bâtiment de ponte et pour le début de la production d’œufs.

Conseils de gestion pour une bonne préparation des poulettes

Période de production

Période de production

Tenue de registres des performances du lot
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Suggestion de tenue de registres des performances du lot

Quotidien:

  • Nombre de morts et de sujets triés
  • Détails de la collecte des œufs pour donner le nombre d'oeufs de la première qualité puis de la deuxième et des œufs pondus au sol, ce qui correspond à un chiffre de production quotidienne totale
  • Températures maximale et minimale du bâtiment
  • Consommation d'eau
  • Prise alimentaire (quotidien; sinon, hebdomadaire)

Hebdomadaire:

  • Poids corporel et homogénéité
  • Poids moyen des œufs
  • Score du plumage
  • Durée d'éclairage
  • Ration alimentaire
Roue de gestion
Colonies enrichies
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  • Les colonies enrichies répondent à certains problèmes de bien-être des poules pondeuses dans les cages en offrant plus d’espace avec des dispositifs d’enrichissement de l’environnement, comme des perchoirs, des pondoirs, des zones de rayures et des coussinets abrasifs pour le raccourcissement du bec et des ongles.
  • En général, la taille des groupes d’oiseaux varie de 40 à 110 oiseaux par cage.
  • Au fur et à mesure que la taille du groupe augmente, il y a plus de concurrence pour l’espace d’alimentation et d’abreuvement et ainsi des groupes sociaux moins stables. Cela pourrait conduire à des troubles de comportement comme le picage des plumes et l’entassement. Les enrichissements dans les cages aident à prévenir ces troubles de comportement.
La mue
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Dans certains cas, la Hy-Line brown peut être soumi à la mue pour rajeunir la production d’œufs, la qualité de la coquille, les unités Haugh et le plumage. Pour la mue de la Hy-Line Brown, suivez les lignes directrices énoncées dans Non-Fasting Molt Recommendations.

Environnement

Environnement

L'eau
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Les systèmes d'abreuvement

  • Le type d'abreuvoirs utilisés pendant l’élevage doit être le même que dans la bâtiment de production. Utiliser le même type de pipettes dans les bâtiments d’élevage et de production (pipettes verticales par rapport aux pipettes activées à 360°). En général, les pipettes activées à 360° sont recommandées, en particulier pour les troupeaux qui ont subis un traitement de bec à l'infrarouge.
  • Veiller à ce que les oiseaux aient accès à de l’eau potable tout le temps. L’eau doit être maintenue fraîche et propre en faisant la vidange des canalisations d’eau chaque semaine pendant la période d’élevage et de production. Vidangez les canalisations d’eau pendant la nuit, avant que les lumières s’allument le matin.
  • Noter la consommation quotidienne d’eau du lot. Une baisse de la consommation d’eau est souvent le premier signe d’un problème grave dans le troupeau.
  • Un traitement régulier de l’eau avec un désinfectant sans danger pour les oiseaux est recommandé.

Les pipettes

  • Les systèmes de pipettes sont préférés parce qu’ils sont fermés et donc plus hygiéniques.
  • Ajuster la pression des pipettes pour créer une goutte suspendue pour aider les poussins à trouver de l’eau pendant 0 à 3 jours et dans le bâtiment de ponte au moment du transfert pendant 7 jours. Le fait de voir une goutte d'eau suspendue après les sept premiers jours indique que la pression de l’eau est trop faible et qu’elle doit être ajustée au niveau approprié pour l’âge du troupeau.
  • Les gobelets sont utiles pendant la période de démarrage et dans les climats chauds.
  • Les pipettes activées à 360° facilitent la consommation d'eau pour les poussins.
  • Utiliser uniquement des pipettes activées à 360° pour les poussins qui ont subis un traitement de becs à l'infrarouge, ainsi que des abreuvoirs supplémentaires pour poussins.
  • Les pipettes devraient fournir un minimum de 60 ml par minute/pipette pour les poules pondeuses, bien que cela puisse changer selon les recommandations du fabricant de matériel de la ligne d’eau.
  • Les bâtiments de production doivent être à une température de 18 à 25 °C et une humidité de 40 à 60 %.
  • Une eau de bonne qualité doit être disponible tout le temps pour les oiseaux.
  • La consommation d’eau et d’aliment sont directement liées : lorsque les oiseaux consomment moins d'eau, ils consomment moins d’aliment et la production baisse rapidement.
  • En règle générale, les oiseaux en bonne état de santé consomment de 1,5 à 2,0 fois d’eau que d'aliment, ce ratio augmente lorsque les températures ambiantes sont élevées.


Coupelles au même niveau que le dos du poussin
Pipettes au même niveau que la tête du poussin
Les pipettes doivent être ajustées à la bonne hauteur, permettant une prise facile de l’eau.
  • Contrôler la qualité de l’eau au moins une fois par an. La source d’eau déterminera la fréquence des contrôles.
  • L’eau de boisson devrait être analysée périodiquement pour en vérifier la qualité et la propreté en prélevant deux échantillons : l’un à partir de la source d’eau avant d’entrer dans la bâtiment et l’autre au niveau du bout de la ligne d’eau. L’analyse de l’eau de la source est une mesure de la charge bactérienne entrant dans la ferme et devrait être gérée en traitant directement la source d’eau. L’analyse au bout de la ligne et la comparaison avec la valeur de la source d’eau correspondent à une mesure de l’efficacité du nettoyage de la ligne et de l’état actuel de l’eau que les oiseaux consomment.
  • Lorsque vous prélevez un échantillon d’eau de puits, laissez l’eau couler pendant 2 minutes avant de prélever l’échantillon. Les échantillons d’eau doivent être conservés à moins de 10 °C et soumis au laboratoire en moins de 24 heures.
  • Les eaux de surface nécessitent des analyses plus fréquentes, car elles sont plus touchées par la saison et les précipitations.
  • Les puits fermés qui prélèvent de l’eau des aquifères ou des bassins artésiens profonds seront plus cohérents dans la qualité de l’eau, mais leur teneur en minéraux dissous sera généralement plus élevée.
  • La présence de coliformes est un indicateur que la source d’eau a été contaminée par des déchets d'animaux ou des humains.
  • Certaines sources d’eau contiennent des concentrations élevées de minéraux dissous comme le calcium, le sodium et le magnésium. Lorsque cela se produit, les quantités de ces minéraux dans l’eau doivent être prises en compte lors de la formulation d'aliment.
  • La température préférable de l’eau de boisson pour les poussins est de 20 à 25 °C et de 15 à 20 °C pour les pondeuses.
  • Le pH idéal de l’eau est de 5 à 7 pour favoriser une bonne désinfection de l’eau, augmenter la consommation d’aliment et améliorer la fonction gastro-intestinale.
  • Une qualité de l’eau moins qu’optimale peut avoir un impact significatif sur la santé intestinale, ce qui conduira à une mauvaise utilisation des nutriments fournis dans l'aliment.
1 Carter et Sneed, 1996. Drinking Water Quality for Poultry, Poultry Science and Technology Guide, North Carolina State University Poultry Extension Service. Guide no. 42 2 Marx et Jaikaran, 2007. Water Analysis Interpretation. Agri-Facts, Alberta Ag-Info Centre. Consulter le site http://www.agric.gov.ab.ca/app84/rwqit pour consulter les outils d’analyse de l’eau en ligne. 3 Watkins, 2008. Water : Identifying and Correcting Challenges. Avian Advice 10(3) : 10–15 University of Arkansas Cooperative Extension Service, Fayetteville
L'air
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Mouvement d'air (m3 / heure par 1000 oiseaux) par température ambiante par semaines d'age. Remerciements : Dr. Hongwei Xin, Professeur.
  • Le bâtiment de production doit être à une température de 18 à 25 °C et une humidité de 40 à 60 %.
  • La règle générale pour déterminer la capacité requise du ventilateur - 4 m3 de mouvement d’air/kilogramme de poids corporel par heure.
  • La ventilation est essentielle pour :
  • Fournir à chaque oiseau un approvisionnement suffisant en oxygène
  • Eliminer l’humidité du bâtiment
  • Eliminer le dioxyde de carbone produit par les oiseaux
  • Eliminer les particules de poussière
  • Diluer les aérosols des organismes pathogènes
  • Les bâtiments à pression positive où l’air d’échappement sort par les extracteurs et les trappes empêchent l’air froid humide en hiver d’entrer dans le bâtiment et causer ainsi de la litière humide.
  • Dans les bâtiments ventilés par tunnel, si les oiseaux sont confinés à l’intérieur du bâtiment par temps chaud ou froid, assurez-vous que les densités sont appropriées pour le confinement des oiseaux.
  • Les niveaux admissibles de gaz nocifs au niveau du sol du bâtiment sont fondés sur la réglementation locale, mais les normes minimales sont les suivantes :
  • Ammoniac (NH3) : <25 ppm
  • Dioxyde de carbone (CO2) : <5000 ppm
  • Monoxyde de carbone (CO) : <50 ppm (mesuré sur 8 heures)
La température
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Physiologie de la thermorégulation

  • La thermorégulation est la capacité de contrôler la température corporelle. Cette fonction prend environ 10 jours après l’éclosion pour être opérationnelle chez les poulettes.
  • Il existe deux mécanismes de thermorégulation : la thermorégulation comportementale et la thermorégulation nerveuse.
  • La thermorégulation comportementale se produit par temps froid lorsque les poussins tentent de réduire la superficie de la surface pour la perte de chaleur en « s’inclinant » ou en « se blottissant ». Les poussins se rassemblent souvent en groupes pour réduire davantage la perte de température. Cette capacité est facilement accessible aux poussins lorsqu’ils éclosent.
  • La thermorégulation nerveuse se fait par détection de la température par le système nerveux et se caractérise par des « frissons ». La thermorégulation nerveuse peut prendre jusqu’à quatre semaines après l’éclosion pour se développer au point où le poussin peut maintenir la température du corps sans chauffage supplémentaire.
  • Une partie importante du processus de thermorégulation des poussins est liée à la croissance des plumes qu’ils utilisent pour emprisonner l’air, et donc la chaleur, contre le corps.
  • Le stress thermique se produit lorsque les oiseaux sont soumis à des températures supérieures ou inférieures à leur zone thermoneutre (confortable). Chez les poules pondeuses, la zone thermoneutre est généralement considérée comme se situant entre 18 et 25 °C. A des températures hors cette zone thermoneutre, l’oiseau doit dépenser de l’énergie pour maintenir une température corporelle normale ainsi que les activités métaboliques. Cela détourne l’énergie et d’autres nutriments de la croissance et de la production d’œufs, ce qui entraîne une baisse de performances.
  • Les jeunes poussins ont de la difficulté à réguler leur température corporelle jusqu’à ce qu’ils soient complètement emplumés. Le stress dû au froid ou à la chaleur peut entraîner une suppression du système immunitaire et donc des troupeaux très vulnérables aux maladies. Il est fréquent de voir des bouchons cloaquaux, une mauvaise prise alimentaire et une mortalité accrue lorsque les jeunes troupeaux sont soumis à un refroidissement prolongé, à une surchauffe ou à plusieurs jours de fortes variations de température (> 4 °C). Dans la mesure du possible, maintenir les troupeaux dans une zone thermoneutre adaptée à leur âge.
  • Les périodes de températures environnementales élevées, souvent accompagnées d’une humidité relative élevée, sont fréquentes durant les mois d’été. Le stress thermique peut affecter profondément la productivité d’un troupeau. À des températures ambiantes supérieures à 33 °C, une mortalité élevée et des pertes de production importantes sont évidentes, mais à des températures moins extrêmes, le stress thermique est souvent négligé comme cause d’une faible croissance ou de pertes subtiles dans la production d’œufs et de la qualité des coquilles.
  • Les troupeaux élevés pendant un temps froid auront plus de difficulté à s’adapter aux températures chaudes.
  • Pour plus d’informations sur la gestion des poules pondeuses dans des conditions de stress thermique, voir Understanding Heat Stress in Layers.

Troubles de comportement

Troubles de comportement

Picage des plumes
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Un bon plumage est une caractéristique importante du bien-être des poules pondeuses. Le plumage protège la peau des blessures et de la lumière directe du soleil. Un bon plumage permet d’isoler le corps du froid et améliore l’efficience alimentaire. Les troupeaux âgés qui ont un bon plumage sont mieux commercialisés et ont une valeur meilleure.

Les oiseaux ont une hiérarchie sociale appelée l’ordre hiérarchique. Certain picage est un comportement normal pour établir une structure sociale stable. Dans leur environnement naturel, les oiseaux passent une partie importante de la journée à chercher de la nourriture. Les environnements qui limitent le comportement de recherche de nourriture favorisent le picage des plumes. Dans les cas extrêmes, le cannibalisme d’autres oiseaux peut se produire. Actuellement, le picage de plumes est géré par la diminution de l’intensité lumineuse ainsi que le débeccage, qui atténuent, mais ne s’attaquent pas à la cause du comportement.

Facteurs d’incidence du picage des plumes

Carences nutritionnelles

  • Faible teneur en protéines et un déséquilibre des acides aminés, en particulier la méthionine et l’arginine
  • Faible teneur en minéraux, notamment le calcium et le sodium

Caractéristiques de la formule alimentaire

  • Teneur faible en fibres, un aliment fin ou en granulé en plus des pratiques de restriction alimentaire, réduisent le temps de consommation d'aliment des oiseaux
  • Changements soudains dans les ingrédients d'aliment ou de la taille des particules de l'aliment
  • Le picage autour de la glande préen (près de la queue) peut indiquer une faible teneur en sel dans la formule ou, chez les poulettes âgées de 3 à 6 semaines, peut être un signe d’une bursite infectieuse
Poule avec un plumage en mauvais état.

Stress environnementaux

  • Bruits forts
  • Stress thermique
  • Substrats de litière, comme les copeaux de bois de particules fines ou la sciure
  • Forte densité, ce qui entraîne une surdensité sur la surface et autour des mangeoires, des abreuvoirs et des pondoirs.
  • Infestation par des poux, même en nombre modéré

Caractéristiques du troupeau

  • Un mauvais épointage du bec
  • Mauvaise homogénéité

Conseils pour prévenir le picage excessif des plumes

  • Les mesures de prévention prises pendant les périodes d’élevage et au début de la production sont plus efficaces que dans les troupeaux âgés qui présentent déjà un comportement excessif de picage des plumes.
  • Les environnements des bâtiments d’élevage et de production devraient être les même le plus est ce possible.
  • Fournir les niveaux recommandés d’intensité lumineuse dans le bâtiment. Dans les troupeaux présentant un comportement de picage excessif des plumes, réduire l’intensité de la lumière pour calmer le troupeau.
  • S’assurer que les nids sont sombres (0,5 lux).
  • Minimisez le stress thermique pendant les mois d’été. Pour plus d’informations, voir Understanding Heat Stress in Layers
  • Retirer rapidement les oiseaux blessés et morts du troupeau.
  • Eliminer les oiseaux présentant un comportement de picage agressif et de cannibalisme.
  • Garder les batiments en bon état, en éliminant les chutes de cables, les bords tranchants et les zones où les oiseaux peuvent être capturés.
  • L’utilisation de pipettes peut réduire le picage des plumes.
Bonnes pratiques d’éclairage
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  • Gardez les ampoules et les couvercles propres pour éviter la perte d’intensité lumineuse.
  • Eviter les zones sombres dans le bâtiment qui pourraient avoir lieu suite à une grande distance entre les lampes ou à cause d'ampoules grillées.
  • Les surfaces brillantes ou blanches réfléchissent la lumière et contribuent à une répartition uniforme de la lumière.
  • Tenir compte des conditions locales qui peuvent nécessiter des ajustements des programmes lumineux.
  • La durée d'éclairage dans les bâtiments d’élevage et de production devraient être les mêmes au moment du transfert.
  • La période de stimulation lumineuse devrait s’étendre jusqu’à la période de pic (16 heures de lumière vers 25 semaines d'âge).
  • L’intensité lumineuse devrait être augmentée graduellement pendant les deux semaines précédant le transfert du troupeau au bâtiment de ponte (mais pas avant l’âge de 15 semaines). L’intensité lumineuse finale du bâtiment d’élevage devrait correspondre à l’intensité lumineuse au bâtiment de production.L’intensité lumineuse finale du batiment d’élevage devrait correspondre à l’intensité lumineuse au batiment de production.
  • L’intensité lumineuse est mesurée au niveau des mangoires.
Programmes lumineux
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  • Utiliser un programme progressif de baisse de durée d’éclairage pendant 0 à 8 semaines pour augmenter la prise alimentaire pendant la période d’élevage afin d’optimiser la croissance et l'homogénéité des poulettes. Un rythme plus lent peut être utilisé pour favoriser la prise de poids des poulettes et potentiellement le poids des œufs.
  • Un programme lumineux intermittent pour les poussins est préférable. Si vous n’utilisez pas un programme lumineux intermittent de 0 à 7 jours, utilisez 20 heures de lumière de 0 à 7 jours.
  • La période "claire" peut varier d’un bâtiment à l’autre pour des lots en production pour faciliter la collecte des œufs sur plusieurs troupeaux.
  • Si les poulettes ont des dates d’éclosions différentes et/ou une mauvaise homogénéité, alors la stimulation lumineuse tiendrait compte de l'âge des poulettes les plus jeunes ou des poulettes les plus légères.
  • Utiliser de la lumière froide (3000 à 5000 K) dans le bâtiment d’élevage pour assurer un spectre lumineux bleu-vert suffisant. Utiliser de la lumière chaude (2700 à 3500 K) pendant la période de production pour assurer un spectre rouge suffisant.
  • Pour plus d’informations sur l’éclairage chez la volaille, voir Understanding Poultry Lighting.

Programmes lumineux personnalisés pour les bâtiments clairs

Les bâtiments ayant une influence de la lumière naturelle peuvent être difficiles à gérer selon la saison d’éclosion des poussins et la latitude de la ferme. Le Hy-Line International Lighting Program peut être utilisé pour déterminer le lever et le coucher du soleil pour le lot concerné et créer un programme de base. Toutefois, il faudra peut-être adapter ce programme en fonction de l’emplacement exact et de la gestion de la ferme.  

Flash de minuit
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  • Technique d’éclairage optionnelle qui favorise une consommation d’aliment meilleure.
  • Utilisée à chaque fois que l’on désire une meilleure prise alimentaire dans des lots en élevage ou en période de ponte.
  • Augmente l’absorption du calcium pendant la nuit lorsque la majeure partie de la coquille d’œuf se forme. Utile pour augmenter la consommation d'aliment pendant le pic de ponte.
  • Aide à maintenir la consommation d’aliment pendant les climats chauds.
  • L’alimentation de minuit peut augmenter la prise alimentaire de 2 à 5 g/jour par oiseau.
  • Vérifier la réglementation locale concernant les périodes minimales d’obscurité

Les bonnes pratiques:

  • Lancez le programme en allumant les lumières pendant 1 à 2 heures au milieu de la période d'obscurité.
  • Remplir les mangeoires avant d’allumer la lumière.
  • Il doit y avoir au moins 3 heures d’obscurité avant et après le flashde minuit.
  • La lumière fournie pendant le flash de minuit s’ajoute à la durée normale de la journée (soit 16 heures + flash de minuit).
  • Si le flash de minuit est supprimée, réduire graduellement la lumière au rythme de 15 minutes par semaine.
Utilisation des pièges de lumière dans les bâtiments clairs
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  • Les pièges de lumière sont un moyen efficace pour diminuer l’intensité lumineuse dans un bâtiment clair.
  • Les pièges de lumière doivent être poreux pour permettre à l’air de circuler à travers le rideau.
  • Garder les pièges de lumière propres et exempts de poussière pour permettre la circulation de l’air.
  • Utilisez des ventilateurs agitateurs lorsque vous utilisez des pièges de lumière.
  • Evitez la lumière directe du soleil sur les oiseaux en utilisant des pièges de lumière ou des débordements de la toiture.
  • Les pièges de lumière noires sont préférées.
Prévention des maladies
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Fiche de biosécurité

Un troupeau ne peut atteindre son potentiel génétique que si l’influence des maladies est réduite au minimum. Les maladies d’importance économique varient considérablement d’un endroit à l’autre, mais dans tous les cas, la prévention et le contrôle sont plus efficaces que le traitement.

Biosécurité

  • La biosécurité est la meilleure méthode pour éviter la propagation des maladies. Un bon programme de biosécurité détermine et contrôle les moyens les plus probables par lesquels les agents pathogènes pourraient pénétrer dans la ferme.
  • Un système all-in/all-out est le plus sur, mais n’est pas une réalité pour de nombreuses fermes avicoles commerciales.
  • S’assurer que le bâtiment est nettoyé et désinfecté avant l’arrivée des poussins ou des poules, ceci aidera les oiseaux à prendre un bon départ.
  • Pour en savoir plus, consultez Pre-Housing Cleaning Checklist.
  • Le temps d’arrêt (vide sanitaire) entre les lots réduit la charge du pathogène dans le bâtiment.

Intervenants et matériels

  • Tous les opérateurs et les visiteurs devraient se changer en vêtements, en filets à cheveux et en chaussures propres à la ferme.
  • Les employés ne devraient pas avoir de contact avec d’autres volailles ou oiseaux en dehors du travail.
  • La douche en entrant et en sortant serait optimale.
  • Les véhicules des visiteurs et des employés doivent se garer à l’extérieur de la zone propre.
  • Utiliser du matériel propre à la ferme.
  • S’il faut apporter du matériel de l’extérieur de la ferme, désinfecté le avant le contact avec les oiseaux.

Aliment

  • Utiliser des ingrédients d'aliment testés et de bonne qualité.
  • Entreposer les ingrédients d'aliment dans un endroit propre et sécurisé.
  • Noter que tout ingrédient d’origine animale (farine de poisson, farine de viande et d’os, coquille marine) pourrait présenter un risque important de salmonelles ou d’autre contamination.

Elimination des oiseaux morts

  • Eliminer rapidement et correctement les poulets morts tous les jours. Laisser des cadavres dans le bâtiment peut augmenter le risque de contamination par des maladies du reste du troupeau.
  • Eliminer les oiseaux morts par équarrissage, incinération ou compostage.

Rongeurs

  • Les rongeurs sont des vecteurs connus de nombreuses maladies de la volaille. Les rongeurs, ainsi que les insectes et les humains, sont également responsables de la propagation de maladies d’un bâtiment à l’autre dans une ferme et constituent une source courante de recontamination d’un bâtiment de volaille nettoyé et désinfecté.
  • La ferme devrait être exempte de débris, d’herbes hautes et d’autres endroits qui pourraient abriter des rongeurs.
  • Le périmètre de chaque bâtiment devrait comporter une zone de gravier ou de béton d’une largeur de 1 m pour empêcher les rongeurs de creuser vers le bâtiment.
  • L'aliment et les œufs doivent être entreposés dans des zones à l'abri des rongeurs et tout déversement doit être nettoyé immédiatement.
  • Des points d’appâtage devraient être placés autour du périmètre du bâtiment ainsi que toute au long du bâtiment et entretenus avec du rodenticide frais.
  • Dans les bâtiments fermés, combler les vides dans les entrées, les murs et le toit qui pourraient permettre aux rongeurs d’accéder au bâtiment.
  • Pour en savoir plus, consulter Code of Practice for the Prevention of Rodent Infestation on Poultry Farms.

Maladies à transmission verticale

  • Les principales maladies préoccupantes transmises verticalement chez la volaille sont la leucose lymphoïde, Mycoplasma gallisepticum, Mycoplasma synoviae, Salmonella Pullorum, Salmonella Gallinarum, Salmonella Enteritidis et Salmonella Typhimurium.
  • Tous les reproducteurs provenant directement de Hy-Line International sont indemnes de ces maladies.
  • Les reproducteurs indemnes de maladies constituent la première étape de la lutte contre ces maladies pour les pondeuses commerciales.
  • En raison de la possibilité de transmission horizontale de ces maladies, les générations futures peuvent ne pas rester indemnes.
  • Il incombe aux propriétaires de reproducteurs et de pondeuses commerciales de prévenir la transmission horizontale de ces maladies et de faire des tests réguliers pour être assurés d’un statut négatif.

Programme de vaccination

Pour en savoir plus sur les programmes de vaccination, voir Recommandations en matiére de vaccination.

Parasites internes
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Les parasites internes pourraient constituer un problème important pour les troupeaux en plein air car ils provoquent des dommages au niveau du tractus intestinal de l’oiseau et ils réduisent l’absorption des nutriments fournis par l'aliment.

Signes de parasites internes :

  • Dégradation de la qualité de la coquille, du jaune de l'oeuf, de la couleur et du calibre des œufs.
  • Faible gain de poids corporel ce qui entraine un retard de croissance et de l'hétérogénéité des oiseaux. Les oiseaux touchés peuvent être abattus et présenter des crêtes pâles.
  • Cannibalisme accru se traduisant par le picage du cloaque en raison de l’effort.
  • Les parasites internes peuvent rendre les oiseaux plus sensibles aux maladies ou aggraver une maladie existante.
  • Les populations de vers peuvent se multiplier rapidement dans le lot de volailles. Consulter un vétérinaire pour un programme approprié de lutte contre les parasites. (Consulter la réglementation locale concernant le traitement et les options de prévention des parasites internes)
Les ascarices (vers ronds) sont des parasites communs des oiseaux élevés au sol et en plein air. De faibles infestations peuvent rapidement devenir des infestations importantes. Photo avec l’aimable autorisation du Dr. Yuko Sato, Université d'Iowa.
Les vers des caeca (Heterakis) peuvent porter les protozoaires (Histomonas meleagridis) responsables de la maladie appelée la tête noire. Photo avec l'aimable autorisation du Dr. Yuko Sato, Université d'Iowa.
Infestation importante de ténias dans l’intestin. Les ténias sont des spoliateurs des nutriments disponibles pour l'oiseau.

Vers ronds (ascarices)

Ascaridia galli (vers ronds)

  • Ce sont les plus grands et les plus communs. Ils sont blancs, mesurent jusqu’à 5 cm de long et peuvent être visibles dans les fientes lorsqu'il s'agit d'infestations importantes.
  • Le cycle de vie des vers ronds est de 21 jours. Des traitements répétés à 21 jours d’intervalle sont nécessaires pour éliminer une infestation importante.
  • Les œufs d’ascarices peuvent être consommés par des insectes, qui propagent l’infestation lorsqu’ils sont consommés par des oiseaux en plein air.

Capillaria Spp. (vers à poils ou à filets)

  • Ceux-ci sont beaucoup plus petits (comme des cheveux) et sont à peine visibles à l’œil nu, mais peuvent causer des dommages importants, même lors d'infestations modérées.
  • Les vers capillaires peuvent infester le jabot, l’œsophage et l’intestin.
  • Les œufs deviennent infectieux en 4 à 6 semaines dans les matières fécales.
  • Certaines espèces de Capillaria utilisent le ver de terre comme hôte intermédiaire pour compléter son cycle de vie.

Hetarakis gallinarum (vers des caeca)

  • Les vers Heterakis passent la plupart de leur temps dans les caeca, située à l’extrémité inférieure de l’intestin. Ils ne causent aucun mal évident en eux-mêmes, mais peuvent porter un autre parasite appelé Histomonas meleagridis, la cause de la maladie de la tête noire.
  • La lutte efficace contre les vers des caeca offre une bonne protection contre la maladie de la tête noire. Les œufs des Heterakis peuvent survivre trois ans dans les parcours.
  • L'infestation des oiseaux se produit suite à l'ingestion d'œufs du parasite présent dans la litière, le sol et les matières fécales.
  • Les œufs de vers ont besoin de chaleur et d'humidité pour se développer à l’extérieur de l’oiseau, c’est pourquoi les problèmes sont souvent pires au printemps et en été, surtout après un printemps humide.

Cestodes (vers plats)

  • Vers intestinaux plats, en forme de ruban et segmentés qui ancrent leur tête (scolex) dans la paroi de l’intestin grêle de l’oiseau avec des pièces buccales en forme d’hameçon. Malgré cela, la plupart des ténias ne causent pas de dommages physiques au niveau de la paroi intestinale.
  • Les ténias sont des spoliateurs des nutriments disponibles dans le tractus intestinal des oiseaux, ce qui nuit à la santé des oiseaux ainsi qu'à leur croissance.
  • Davainea proglottina est une espèce de ténias qui pourrait causer des dégats au niveau du tractus intestinal. Si les vers migrent vers la tête et les sinus, les oiseaux peuvent présenter des signes neurologiques tels que des torticolis.
  • Les oiseaux sont infestés par le ténia en consommant des hôtes intermédiaires, notamment des arthropodes et autres invertébrés. Le contrôle de ces hôtes intermédiaires et une bonne gestion des parcours aideront à réduire la pression d'infestation. Voir Fly Management.
  • Des traitements médicamenteux sont disponibles, mais la plupart sont utilisés hors indications, ce qui nécessite l’avis d’un vétérinaire.

Contrôle des parasites internes :

  • L’infestation du troupeau par des vers est identifiée par un examen microscopique des matières fécales à la recherche d’œufs du parasite.
  • Les infestations par des parasites internes devraient être surveillées régulièrement à l'aide d'autopsies des oiseaux de réforme et examen microscopique des matières fécales pour comptage d’œufs de vers.
  • Un contrôle efficace vise à briser le cycle de l’infection.
  • L’utilisation stratégique de traitements vermifuges administrés via l'aliment ou l’eau de boisson permettra de contrôler les vers dans le troupeau. Commencer les traitements pendant la période d’élevage et continuer pendant la période de ponte.
Coccidiose caecale (Eimeria tenella).

Protozoaires

L’infection par des coccidies peut entraîner des lésions intestinales et, dans les cas d’infestation grave, la mort. Souvent, un mauvais contrôle d’infection subclinique réduit la conversion alimentaire ou laisse les poulettes avec des dégâts chroniques et irréversibles au niveau de l’intestin. Les troupeaux de poulettes peuvent être hétérogènes ou présentant des retards de croissance et ne pas réaliser leur plein potentiel en ponte.

La lutte contre la coccidiose comprend les mesures suivantes (consulter la réglementation locale) :

  • L’utilisation d’ionophores ou d’autres produits chimiques dans un programme de dosage progressif protégera l’oiseau de la coccidiose et permettra de stimuler l’immunité chez les poulettes.
  • Les vaccins contre les coccidies nécessitent un cycle par contact avec le fumier pour obtenir une immunité complète. Discutez-en avec le fabricant du vaccin.
  • L’utilisation de vaccins vivants est préférable aux traitements anticoccidiens. Les vaccins sont administrés dans le couvoir par pulvérisation ou sous forme de gel de pulvérisation ou au moment de la mise en place des poussins dans le bâtiment d’élevage.
  • Lutte contre les mouches et les coléoptères, vecteurs de propagation des coccidies.
  • Le nettoyage et la désinfection des bâtiments réduisent les risques de contamination. Les oocytes sont résistants à la désinfection et peuvent persister dans l’environnement.
  • Dans les volières, limiter l’accès des oiseaux aux convoyeurs de fumier.
  • Des parcours secs et bien drainés empêchent la sporulation des oocytes. Les oocytes sporulent et deviennent infectieux lorsque les conditions sont chaudes et humides.
  • Dans les bâtiments d'élevages au sol et des volières, une bonne gestion de la litière est essentielle pour le contrôle des coccidies dans le troupeau.
Parasites externes
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Pou rouge (Dermanyssus gallinae).
Les poux rouges sortent des cachettes la nuit pour prendre un repas de sang des oiseaux.

Pou rouge (Dermanyssus gallinae

Le pou rouge est un parasite externe important dans les lots de pondeuses de tous les systèmes de gestion. Les poux rouges sont des êtres nocturnes qui se nourrissent de sang et qui se cachent pendant la journée dans des zones sombres et isolées du bâtiment. Les poux rouges se multiplient rapidement durant les mois chauds de l’été. Même les infestations légères provoquent une irritation, ce qui entraîne de mauvaises performances et une mauvaise prise alimentaire.

Signes d’infestation du lot par des poux rouges :

  • Les lots qui sont nerveux avec un comportement de picage des plumes et des cloaques.
  • Baisse de la production d’œufs pouvant aller au delà de 5 %.
  • Les oiseaux deviennent anémiques en raison de la perte de sang. Ces oiseaux seront visibles dans le troupeau par leurs crêtes pâles. Si l'infestation est importante, la mortalité pourrait augmenter.
  • Dégradation de la couleur de la coquille ou du jaune d'oeuf.
  • Souillure des coquilles d’œufs avec des excréments des poux, ce qui peut entraîner un déclassement des œufs.
  • Les ouvriers qui ramassent les oeufs pourraient avoir des irritations de la peau causées par les poux rouges.

Contrôle du pou rouge :

  • L’approche la plus efficace consiste à interrompre le cycle de ré-infestation lorsque le bâtiment est vide.
  • Traiter le bâtiment entre les lots, immédiatement après le retrait des oiseaux du bâtiment tant que les poux rouges sont toujours actifs.
  • Utiliser des produits approuvés et efficaces qui devraient être appliqués correctement pour atteindre toutes les crevasses sur le matériel, les murs, le caillebotis et les nids.
  • Utiliser une buse de ventilateur pour produire un jet plat pour une bonne couverture des surfaces et des crevasses.
  • Ne pas mélanger les pesticides avec les désinfectants, sauf si le fabricant le recommande.
  • Les poux rouges peuvent vivre independemment des oiseaux sans se nourrir pendant 6 mois. Les bâtiments nécessitent généralement de multiples traitements pour éliminer l’infestation. Le remplissage de fissures ou de trous dans le bâtiment et le matériel limitera les zones potentielles de poux rouges dans le bâtiment.
  • Appliquer les traitements la nuit lorsque les poux rouges sont actifs.
  • Faire une rotation des produits pesticides pour éviter que les poux ne développent une résistance.
  • Surveiller le bâtiment et les oiseaux pendant la vie du troupeau et fournir un traitement rapide lorsque des poux rouges sont observés.
  • Programmer des traitements pour briser le cycle de vie du pou rouge, qui est de 10 jours. Un programme de trois traitements (les jours 0, 10 et 20) serait efficace.

Traitements contre les poux rouges et les tétranyques (vérifier la réglementation locale concernant le traitement contre les acariens) :

  • Pyréthroïdes: Produit chimique artificiel qui cause la paralysie et la mort chez les insectes. Comme il s’agit d’un traitement courant, des variétés résistantes de poux existent dans le monde entier.
  • Organophosphorés, carbamates: Interfèrent avec la transmission de l’acétylcholine chez les insectes; entraîne la mort du pou. Normalement ingérés par le parasite, il y a des types ingérés par les oiseaux qui sont transmis à l’acarien lorsque les oiseaux sont piqués.
  • Fluralaner: Le Fluralaner agit comme un puissant inhibiteur du système nerveux du pou en agissant de façon antagoniste sur les canaux de chlorure ligandés (récepteur GABA et récepteur glutamate).
  • Huile végétale: Appliquer l’huile directement sur le poulet pour traiter les acariens (solution peu pratique pour les grandes exploitations).
  • Produits à base de minéraux (liquides ou poudres): Peuvent être appliqués sur le sol et les murs du bâtiment pour prévenir la propagation des poux.
  • La terre de diatomée: Ce produit tue les poux en absorbant les lipides de l’exosquelette et en provoquant la déshydratation. Contrairement aux pesticides, il n’y a pas de développement de résistance vis-à-vis de ce produit.
Les poux rouges nordiques vivent sur les plumes entourant le cloaque et se nourrissent de sang et de cellules de la peau, ce qui provoque une irritation et une perte de productivité.
On pourrait voir les poux rouges sur les œufs et les convoyeurs d’œufs. Photos: Dr. Bradley Mullens, Université de Californie, Riverside.

Pou rouge nordique (Ornithonyssus sylviarum

Le pou rouge nordique est un autre ectoparasite commun chez les poulets. Ces acariens se nourrissent du sang et des cellules de la peau du poulet et peuvent causer des pertes importantes au niveau productivité et santé lors d'énormes infestations. Le pou rouge nordique se trouve habituellement sur les plumes duveteuses qui entourent le cloaque. Ils vivent sur l’oiseau pour toute leur vie, mais peuvent survivre indépendamment de l’oiseau jusqu’à trois semaines. On trouve ces acariens sur les œufs, les convoyeurs d’œufs et les ouvriers lorsque les infestations sont graves. Certains oiseaux peuvent être plus vulnérables aux infestations, tandis que d’autres ne sont pas touchés. Les oiseaux infestés peuvent être identifiés en observant des zones foncées caractéristiques sur les plumes autour du cloaque constituées d’acariens, d’acariens morts, de sang séché et de cellules cutanées.

Signes d’infestation du lot par le pou rouge nordique:

  • Les oiseaux sont nerveux avec un comportement de picage accru des plumes et des cloaques. La prise alimentaire pourrait diminuer.
  • Baisse de la production d’œufs pouvant aller jusqu’à 5 %.
  • Les oiseaux deviennent anémiques en raison de la perte de sang. Ces oiseaux seront visibles dans le lot par leurs crêtes pâles. S'ils sont gravement touchés, la mortalité pourrait augmenter.
  • Perte de couleur de coquille ou du jaune de l'oeuf.
  • Augmentation du taux d'œufs sales avec les fèces d’acariens, ce qui pourrait entraîner le déclassement des œufs.
  • Les ouvriers qui rammasent les œufs pourraient souffrir d'irritation de la peau à cause des poux rouges nordiques.

Lutte contre le pou rouge nordique (vérifier la règlementation locale concernant le traitement contre les poux rouges):

  • Le cycle de vie est de 4 à 5 jours, donc l'émergence de l'infestation pourrait être fugace.
  • Les traitements antiparasitaires ne tuent pas les œufs du parasite, donc pour un bon contrôle; des traitements répétés sont nécessaires .
  • Il a été rapporté que l'utilisation de traitements à base de soufre dans l'environement ainsi que l'aliment sont efficaces pour la lutte contre les poux rouges nordiques.
  • Le pesticide doit pénétrer entre les plumes pour être efficace. Les pulvérisations doivent être effectuées à une pression de 125 PSI et dirigées vers le cloaque. Les bains de poussière utilisant de la poudre contenant de l’insecticide peuvent être utilisés dans les systèmes alternatifs.
  • Les oiseaux individuels peuvent être plongés dans des solutions de pesticides à température ambiante.
  • Un petit pistolet de dosage oral peut être utilisé pour appliquer le pesticide à travers les plumes directement sur la peau de l’oiseau.
Infections bactériennes
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Brachyspira (spirochaetes)

  • Brachyspira pilosicoli est un spirochète intestinal associé à l’inflammation du gros intestin chez un large éventail de mammifères et d’oiseaux.
  • Elle a été associée à la typhlite (inflammation des caeca), à la diarrhée (jaune et mousseuse), à la baisse de la production d’œufs et à la souillure des coquilles d’œufs chez les poules.
  • D’autres organismes apparentés peuvent être présents sans causer d’effets indésirables (Brachyspira innocens) ou de gravité variable des effets indésirables (Brachyspira intermedia et parfois Brachyspira hyodysenteriae, la cause de la dysenterie porcine).
  • Une abondance de fientes jaunâtres et mousseuses est souvent considérée comme une indication de l’infection à Brachyspira.
  • Le diagnostic d’une telle infection au laboratoire est fondé sur la culture ou la PCR d’échantillons de fientes accumulées. L’examen microscopique d’échantillons de fientes est une autre méthode d’identification.
  • Les lots touchés peuvent recevoir un traitement antibiotique (vérifier la réglementation locale concernant l’utilisation d’antibiotiques).

Mycoplasma gallisepticum

Mycoplasma synoviae

Nécrose duodénale focale 

Colibacilloses


Suivi du lot
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Âges des pesées

0 à 3 semaines : Peser en vrac 10 boîtes de 10 poussins.

4 à 29 semaines : Peser 100 oiseaux individuellement chaque semaine; calculer l'homogénéité.

30 à 90 semaines : Peser 100 oiseaux individuellement toutes les 5 semaines; calculer l'homogénéité.

Lorsque vous manipulez les oiseaux pour la pesée, évaluez :

Ages de la collecte des serums

8 semaines : Evaluer la technique de vaccination précoce et l’exposition aux maladies.

15 semaines : Prélever des sérums avant le transfert au bâtiment de production pour déterminer un changement éventuel du profil de maladies à risque. Il est possible de ne pas les envoyer au laboratoire et de les congeler pour des analyses futures en cas d’émergence de maladie à la ferme de production.

16–24 semaines : Prélever des sérums au moins 4 semaines après la dernière vaccination avec un vaccin inactivé pour déterminer les titres d'anticorps après la vaccination. Il est utile d’évaluer les risques sanitaires ainsi que les titres d'anticorps générés par les vaccins inactivés après le transfert à la ferme de production.

Âges pour surveiller le poids des œufs

Peser 100 œufs provenant de pondoirs sélectionnés au hasard. Surveiller le poids des œufs un jour précis de la semaine dans la même période de trois heures. Surveiller le nombre d’œufs de vers dans des échantillons fécaux regroupés chaque mois.

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Période d'élevage

Période d'élevage

Période d'élevage: recommandations nutritionnelles
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  1. Les poids corporels sont approximatifs. Les âges indiqués sont indicatifs seulement. Veuillez noter qu’au moment du transfert, il y aura une certaine perte de poids corporel (normalement de 10 à 12 %) en raison de la baisse de la consommation d’eau.
  2. Ne pas donner l'aliment pré-ponte avant l’âge de 15 semaines. Ne plus donner l'aliment pré-ponte une fois le premier oeuf atteint, car il ne contient pas suffisamment de calcium pour soutenir la production d’œufs. Fournir un aliment pré-ponte peut être difficile dans les lots à âges mixtes. En cas de non possibilité d’utiliser l’aliment pré-ponte, le contenu en calcium du dernier aliment d’élevage (développement) doit augmenter à 1.4%.
  3. La plage d’énergie recommandée est basée sur les valeurs d’énergie des matières premières indiquées dans les tableaux des ingrédients d'aliment à la fin du présent guide. Il est important que les concentrations cibles d’énergie dans la formule soient ajustées en fonction du système énergétique appliqué à la matrice des matières premières.
  4. La recommandation pour les acides aminés totaux ne convient qu’aux formules basées sur le maïs et les tourteaux de soja. Lorsque les formules utilisent d’autres ingrédients, les recommandations pour les acides aminés digestibles doivent être suivies.
  5. Les formules devraient toujours être faites pour fournir l’apport requis d’acides aminés. La concentration de protéines brutes dans la formule variera selon les matières premières utilisées. La valeur des protéines brutes fournie est une valeur générale estimée seulement.
  6. Le calcium doit être fourni sous forme de carbonate de calcium fin (granulométrie moyenne inférieure à 2 mm). Les bicarbonates de calcium semoulettes (grossier 2 à 4 mm) peut être introduit dans l’aliment pré-ponte jusqu’à 50 % du carbonate de calcium total.
  7. Lorsque d’autres systèmes de phosphore sont utilisés, les formules devraient contenir la concentration minimale recommandée de phosphore disponible.
Les phases d'aliment pendant la période d'élevage
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Aliment démarrage

  • L'aliment démarrage devrait être de préférence sous forme de miette dont la taille des particules varie entre 1 et 3 mm et dont la teneur en matières fines (particules de moins de 1 mm) est minimale pour favoriser la prise alimentaire.
  • Les aliments démarrage sont formulés en utilisant des ingrédients qui sont à la fois très appétissants et digestibles pour le poussin avec un accent particulier sur les sources de protéines.
  • Si nécessaire, un deuxième aliment démarrage (Démarrage 2) peut être utilisé comme aliment intermédiaire entre le premier aliment démarrage (Démarrage 1) et l'aliment croissance pour soutenir davantage le développement.

Aliment croissance

  • Généralement donné pendant la période de croissance rapide des poulettes, à l'âge de 6 à 12 semaines.
  • Des niveaux suffisants de protéines, d’acides aminés essentiels et de minéraux sont nécessaires pour la croissance musculaire et le développement du squelette au cours de cette période.
  • Il faut veiller à ce que la teneur en nutriments de la formule de l'aliment croissance soit suffisante pour compenser tout événement de stress qui pourrait compromettre la prise alimentaire.

Aliment développement

  • Généralement introduit à l’âge de 12 semaines, à condition que les objectifs de poids corporel soient atteints.
  • L'aliment développement doit être donné jusqu’à la période de pré-ponte et être suffisamment faible en teneur de nutriments pour encourager la prise alimentaire et augmenter la capacité des intestins.
  • Le niveau de cellulose dans l'aliment développement est souvent plus élevé par rapport à l'aliment croissance.
  • L'aliment développement peut avoir un large éventail de niveaux nutritionnels, car il peut être utilisé soit pour augmenter ou pour contrôler le gain de poids corporel.
  • Eviter des niveaux élevés de choline (> 150 ppm par oiseau par jour) dans la phase de développement et de pré-ponte pour faciliter le dépôt de graisse pour le début de la ponte.

Aliment préponte

  • La formule de l'aliment pré-ponte contient des niveaux élevés de calcium et de phosphore par rapport à l'aliment développement pour favoriser les réserves osseuses médullaires des poulettes se préparant à la production d’œufs. L’os médullaire contient des minéraux qui sont rapidement mobilisés pour la formation de coquille d’œuf et qui sont vitaux pour le développement du premier œuf.
  • Prévoir de le donner pendant un maximum de 10 à 14 jours avant le début de ponte.
  • On peut commencer l'aliment pré-ponte lorsque la plupart des poulettes montrent des crêtes rouges.
  • Introduire des sources de grandes particules de calcium, comme les bicarbonates de calcium semoulettes, dans l'aliment pré-ponte afin de familiariser les oiseaux aux grosses particules. Idéalement, l'aliment pré-ponte devrait avoir au moins 50% de bicarbonates de calcium semoulettes grossières.
  • La distribution de l'aliment préponte peut être synchronisée avec la stimulation lumineuse.
  • Arrêter de donner l'aliment pré-ponte avec le début de la production d’œufs.


Période de production

Période de production

Recommandations nutritionnelles pour des performances économiques durant la période de production
Concentrations de nutriments dans la formule alimentaire pour des performance économiques durant la période de production
Recommandations nutritionnelles pour des performances optimales durant la période de production
Concentrations de nutriments dans la formule alimentaire pour des performances optimales durant la période de production
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  1. Tous les besoins en nutriments sont fondés sur les tableaux des ingrédients d'aliment. 
  2. Les protéines brutes, la méthionine+cystine, la matière grasse, l’acide linoléique et/ou l’énergie peuvent être modifiés pour optimiser le calibre des œufs. 
  3. Les teneurs en nutriments pour la période du pic sont calculées pour les oiseaux au pic de production d’œufs. Avant d’atteindre le pic de production d’œufs, les besoins en nutriments seront plus faibles. 
  4. Une bonne approximation de l’influence de la température sur les besoins en énergie est que pour chaque variation de 0,5 °C supérieure ou inférieure à 22 °C, il faut soustraire ou ajouter environ 2 kcal/oiseau/jour, respectivement. 
  5. La recommandation pour les acides aminés totaux ne convient qu’aux formules à base de maïs et de tourteaux de soja. Lorsque les formules alimentaires utilisent d’autres ingrédients, les recommandations pour les acides aminés digestibles doivent être suivies. 
  6. Les formules devraient toujours être élaborées pour fournir l’apport requis d'acides aminés.. La concentration de protéines brutes dans la formule variera selon les matières premières utilisées. La valeur des protéines brutes fournie est juste une valeur générale estimée. 
  7. Les besoins en calcium et en phosphore disponible sont déterminés en fonction de l'âge du lot. Lorsque la production demeure élevée et que les formules alimentaires sont utilisées plus longtemps que les âges indiqués, il est recommandé d’augmenter la teneur en calcium et en phosphore pour correspondre aux concentrations recommandées pour la phase suivante d’aliment. 
  8. La taille recommandée des particules de carbonate de calcium varie tout au long de la ponte. Voir Taille des particules de calcium. Les niveaux de calcium dans la formule devraient être ajustés en fonction de la solubilité des bicarbonates de calcium. 
  9. Lorsque d’autres systèmes de phosphore sont utilisés, les formules devraient contenir la concentration minimale recommandée de phosphore disponible.
Les phases d'aliment en période de production
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Pré-pic

  • L'aliment pré-pic est destiné aux troupeaux ayant une faible prise alimentaire et il serait donné pendant une période limitée, du premier œuf au début du pic de la production. Les spécifications nutritionnelles de l'aliment pré-pic devraient être suffisamment denses pour permettre une prise alimentaire plus faible ainsi que pour répondre aux besoins nutritionnels accrus des oiseaux qui entrent dans la production d’œufs. Continuer à donner de l'aliment pré-pic jusqu’à ce que la prise alimentaire s'améliore suffisamment pour permettre la transition vers l'aliment pic.
  • S’il est utilisé jusqu’à un maximum de 50 à 70 % de production journalière, un aliment pré-pic avec une concentration énergétique réduite peut être bénéfique pour stimuler la prise alimentaire. L'aliment pré-pic est utile dans les situations où les conditions locales peuvent entraîner une baisse de la consommation d’aliment, comme les climats chauds.
  • L’augmentation des taux de vitamines et des oligo-éléments à 30% peut être utile pour faire face à la prise alimentaire faible pendant la phase pré-Pic.

Aliment du pic

  • L'aliment de pic devrait être formulé en fonction de la consommation réelle d’aliment du troupeau et de la production de masse d’œufs. Augmenter les niveaux de vitamines et des oligo-éléments dans cet aliment dont la consommation est faible, s’ils ne ont été pas déjà augmentés pendant la phase pré-Pic.
  • Commencer à donner l'aliment du pic au début de la ponte (production d’œufs de 1 %), si un aliment pré-pic n’est pas donné.
  • Assurez-vous que l'aliment du pic se trouve dans les mangeoires lorsque les premiers œufs sont pondus, et non dans le silo.
  • Les oiseaux devraient continuer de croître pendant la période de pic de production. Un apport insuffisant en nutriments au cours de cette période peut entraîner une perte de poids corporel (ou un gain de poids corporel insuffisant), des os mous et une baisse de performances après le pic.
  • Surveiller le développement de l’os de la quille pendant la période du pic. Voir A propros du role du squelette en production d'œuf.

Alimentation en phases pendant la période de production d’œufs

  • Au fur et à mesure que le troupeau progresse au cours de la ponte, les spécifications de la formule alimentaire devrait être fondées sur la consommation d'aliment et la production de masse d’œufs. Chez les poules pondeuses, les besoins en calcium augmentent tandis que les besoins en phosphore diminuent avec l’âge. Le maintien d’une bonne qualité de coquille d’œuf grâce à un approvisionnement adéquat en minéraux est essentiel pour le succès de cycle prolongé de production d’œufs.
  • Vers l’âge de 32 semaines, l’os médullaire est complètement formé et rempli, et donc les niveaux de phosphore peuvent être baissés.
  • Le contrôle du calibre des œufs est essentiel au maintien de la qualité des coquilles d’œufs dans les troupeaux âgés. Voir Optimising Egg Size in Commercial Layers.
Calcium fin (0–2 mm). Photo: Longcliff Quarries Ltd.
Calcium grossier (2–4 mm). Photo: Longcliff Quarries Ltd.

Taille des particules de calcium

  • L’introduction de grosses particules de calcium devrait commencer à partir de l'aliment pré-ponte. La digestion de grosses particules de calcium fournit à la poule pondeuse une disponibilité lente et soutenue du calcium pour la formation de coquille d’œuf.
  • Le pourcentage de grosses particules de calcium devrait augmenté progressivement au cours de la période de production. Vers la fin de la ponte, la proportion de grosses particules de calcium devrait représenter 75 % du calcium total (selon la solubilité des carbonates de calcium).
  • La taille appropriée des particules dépend de la solubilité des carbonates de calcium. La taille de grosses particules des carbonates de calcium ont généralement 2 à 4 mm de diamètre.
  • Les niveaux de calcium contenu dans la formule alimentaire devraient être ajustés en fonction de la solubilité des carbonates de calcium.
  • Les carbonates de calcium grossières trop solubles seront retenu pour une période courte,donc il doivent être inclus en quantité importante ou en utilisant des grosses particules.
  • Les carbonates de calcium de couleur foncée sont géologiquement plus anciens. En général, ils contiennent plus d’impuretés (habituellement du magnésium) et sont souvent peu solubles et comportent moins de calcium. La coquille d’huître et d’autres coquilles marines (avec une faible contamination microbiologique) sont de bonnes sources de calcium soluble.

Gestion du calibre des œufs

  • Surveiller de près le poids des œufs de chaque troupeau et apporter les changements nutritionnels nécessaires pour s’assurer que le profil de poids standard des œufs est atteint. Si des œufs plus petits sont souhaités, le poids des œufs devrait être contrôlé à un âge précoce.
  • En plus des pratiques de gestion, le contrôle du poids des œufs se fait en contrôlant l’apport en acides aminés et en énergie et en veillant à ce que la prise alimentaire ne soit pas trop élevée.
  • Réduire uniquement la méthionine ou les acides aminés souffrés n’est pas la meilleure façon de contrôler le poids des œufs, car cela peut entraîner une dégradation des performances et de l'état de plumage.
  • Surveillez le poids des œufs aussi souvent que possible. Commencez à planifier le contrôle du poids des œufs lorsque le poids moyen des œufs est inférieur de 2 g du poids cible des œufs.
  • Pour en savoir plus, consultez Optimising Egg Size in Commercial Layers.

Vitamines et oligo-éléments

Comme le prémélange de vitamines/oligo-éléments se trouve souvent dans les fines particules d’aliment, un niveau minimum de 1% d’huile liquide/matière grasse ajoutée dans la formule alimentaire lie les petites particules de l'aliment.

  1. Recommandations minimales pour les périodes d’élevage et de ponte. Les réglementations locales peuvent limiter la teneur alimentaire de vitamines ou de minéraux par individu. Des niveaux de 150 à 200 mg / kg de vitamine C peuvent être bénéfiques pendant les périodes de stress.
  2. Stocker les prémix conformément aux recommandations du fournisseur et observer les dates limites d’utilisation pour s’assurer que l’activité des vitamines est maintenue. L’inclusion d’antioxydants peut améliorer la stabilité du prémix.
  3. Les recommandations de vitamines et de minéraux varient selon l’activité.
  4. Lorsque le traitement thermique est appliqué à l’aliment, des niveaux élevés de vitamines peuvent être nécessaires. Consulter le fournisseur de vitamines au sujet de la stabilité selon le processus de production.
  5. Une proportion de vitamine D3 peut être complétée en tant que 25-hydroxy D3 selon les recommandations du fournisseur et les limites applicables. 
  6. Des niveaux élevés de niacine sont recommandés dans les systèmes hors cages. 
  7. De meilleures biodisponibilité et productivité peuvent être possibles avec l’utilisation de sources de minéraux chélatés.
Programmes de distribution d'aliment
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Premier repas

  • La première distribution d'aliment est généralement programmée avec l'allumage de la lumière ou juste après.
  • De l'aliment frais devrait être disponible lorsque les oiseaux deviennent actifs et descendent des sites de repos.
  • Le programme de distributions successives d'aliment le matin est un programme facultatif qui offre deux repas le matin à une heure d’intervalle. il offre plus d'opportunités de consommation d'aliment chez tous les oiseaux pour assurer un bon apport en nutriments. Ce programme pourrait réduire le taux des œufs pondus au sol en allègeant la surdensité au niveau des nids. La deuxième distribution d'aliment dans ce type de programme attire les poules dominantes en début de ponte hors des nids vers les mangeoires. Cela pourrait créer plus d'opportunités d'utilisation des nids par d’autres poules moins dominantes.

Deuxième repas

  • La deuxième distribution d'aliment devrait avoir lieu à la fin de la période de pic de la ponte, habituellement 4 à 5 heures après l’allumage de la lumière. Cette période peut varier d’un troupeau à l’autre.
  • Cette distribution d'aliment est importante après l’intervalle de 4 à 5 heures suivant la distribution d'aliment du matin, car les niveaux d’aliment ont tendance à être faibles en ce moment.
  • Cette distribution d'aliment attire également les poules hors des nids qui peuvent reposer sur les œufs, ce qui offre des opportunités d'utilisation des nids par les poules pondeuses tardives.

Repas d'après-midi

  • Un à trois repas de l’après-midi peuvent être programmés selon le type de système de distribution d'aliment, le climat, les performance du lot, le poids corporel et l’accumulation d’aliment dans les mangeoires.
  • Pendant les périodes de stress thermique, il est possible d’ajuster ou de supprimer les repas de l’après-midi pour éviter que les oiseaux consomment l'aliment pendant la période la plus chaude de la journée.
  • Un intervalle de temps de vide entre deux repas de l’après-midi peut être fourni pour encourager les oiseaux à consommer les particules fines et à nettoyer les mangeoires.
  • En général, le troupeau consomme 60 % de la ration journalière totale l'après-midi.
  • Une mangeoire pleine de carbonates de calcium grossières disponibles pendant les heures d’après-midi peut être utile pour maintenir une bonne qualité du squelette et de la coquille.

Dernier repas

  • La dernière distribution d'aliment a lieu généralement 1,5 à 2 heures avant l’extinction de la lumière. Elle devrait coïncider avec la fermeture des nids.
  • La dernière distribution d'aliment est essentielle pour assurer un bon apport en nutriments pour la formation des œufs pendant la nuit.
  • Si l’on utilise une supplémentation de grosses particules de calcium (on top), elle est généralement incluse dans cette dernièr repas.
  • Le programme de distributions successives d'aliment le l'après-midi (deux distributions espacées d'une heure) est un programme facultatif pour encourager la consommation d’aliment avant que les lumières s’éteignent. Ce programme offre plus d'opportunités de consommation d'aliment pour plus de poules. Cela peut être bénéfique lorsque des problèmes de qualité de coquilles d’œufs surviennent.
Programme de base de distribution d'aliment
Le programme de distributions successives d'aliment
Consommation d'aliment
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Relation approximative entre la prise alimentaire et la température ambiante.
  • Les poules devraient toujours avoir accès à l'aliment.
  • Un programme d’alimentation selon des phases devrait être mis en pratique pour assurer une consommation correcte de nutriments tout au long de la ponte. Le but de l’alimentation selon des phases est d'apporter les nutriments qui correspondent aux besoins des oiseaux.
  • Les formules d'aliment des pondeuses devraient être faites en fonction de la consommation réelle d'aliment et du niveau de production souhaité (production de masse d’œufs).
  • Stimuler la consommation d’aliment en faisant fonctionner les mangeoires sans ajouter d’aliment supplémentaire.
  • Gérer les mangeoires de façon à ce que les repas suivants ne créent pas plus de particules fines.
  • Le taux de consommation d'aliment chez les poules est régi par plusieurs facteurs, notamment le poids corporel (ou l’âge), la production de masse d’œufs, la température ambiante, la texture de l'aliment, l’état de santé et le niveau d'énergie dans la formule.
  • Les poules pondeuses ont une capacité limitée d’adapter leur consommation d'aliment pour répondre à leurs besoins en nutriments spécifiques. Il est important de surveiller les performances et la consommation d'aliment afin d'effectuer les ajustements nécessaires au niveau de la formule alimentaire.
  • Après l’âge de 10 semaines, les poulettes brunes ont tendance à être plus sensibles à la teneur de la formule en nutriments à partir du moment de la prise alimentaire, c’est-à-dire que les poules consommeront plus d’un aliment à faible teneur en énergie qu’un aliment plus riche en énergie.
  • Le stress thermique entraîne une diminution de la consommation d'aliment et, par conséquent, de l’apport en nutriments. L’augmentation de la digestibilité de l’aliment, en particulier des acides aminés, et l'apport d'énergie adéquate sous forme de matière grasse peuvent améliorer le gain de poids corporel, la production d’œufs et le poids des œufs lorsque la température ambiante est élevée. Pour plus d’informations, voir Understanding Heat Stress in Layers.
  • La matière grasse et l'huile sont des sources concentrées d’énergie et peuvent être utiles pour augmenter la teneur en énergie et améliorer la palatabilité de l'aliment.
  • En cas de stress thermique, ne pas augmenter l’énergie à la même proportion de la diminution du pourcentage de la prise alimentaire, car cela limitera davantage la prise alimentaire.
  • Les vitamines, les minéraux et les acides aminés doivent être ajustés en fonction de la consommation d'aliment.
  • Les huiles végétales sont généralement riches en acide linoléique, ce qui est utile pour augmenter le calibre des œufs jusqu’à certaines limites. Un mélange d’huiles végétales insaturées aura le même effet.
Taille des particules d'aliment (Granulométrie)
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  • Un tamis (voir ci-dessous) permet de séparer un échantillon d’aliment en catégories en fonction de la taille des particules.
  • Utiliser à la ferme pour vérifier la taille des particules d’aliment provenant de l'usine d'aliment en testant des échantillons de la livraison. Il est possible de tester l'aliment dans le système de la ferme; cependant, la manipulation d'aliment dans les mangeoires par les oiseaux pourrait conduire à de fausses évaluations. Evaluer des échantillons du système d’alimentation en prélevant des échantillons à divers points le long de la ligne.
  • Trop de particules fines dans l'aliment (<1 mm) entraîne :
  • Diminution de la prise alimentaire
  • Beaucoup de poussière dans le bâtiment
  • Trop de particules grossières dans l'aliment entraîne :
  • Les oiseaux consomment sélectivement les grosses particules, créant ainsi un apport inégal en nutriments
  • Augmente le risque de séparation d'aliment
  • La séparation des grosses particules est un problème particulier aux mangeoires à chaîne plate.
  • La ségrégation d'aliment avec une présentation grossière est également un problème dans les grands silos de stockage d’aliment, dont la hauteur est supérieure à 4 m (de la pointe de la vis du camion jusqu’au fond du silo).
Tamis Hy-Line

Les meilleures pratiques

  • Un vide de 3 à 4 heures dans les mangeoires en milieu de journée permet aux oiseaux de consommer les particules fines.
  • Ajouter un minimum de 1% d’huile liquide/matière grasse dans la formule pour créer un aliment plus homogène. Utiliser du granulé ou de la miette pour augmenter la consommation d'aliment lors des climats chauds.
  • Utiliser de l'aliment démarrage en miette pour favoriser la prise alimentaire et même l’absorption de nutriments chez les poussins.
  • Utiliser de la farine grossière pour l'aliment Croissance, Développement, Préponte et ponte.
  • Pour plus d’informations, voir Feed Granulometry and the Importance of Feed Particle Size in Layers.
Profil optimal des particules d’aliment
Tableaux d'ingrédients d'aliment
impression
Les recommandations relatives aux nutriments sont fondées sur des calculs à l’aide de ces valeurs énergétiques et nutritives (source : 2018-2019 Feedstuffs Reference Issue and field data). Les valeurs fournies sont «générales» selon les enquêtes sur les ingrédients. Les valeurs nutritives doivent être confirmées par l’analyse des matériaux utilisés afin de maintenir une matrice de formulation précise.
La digestibilité des acides aminés est la digestibilité iléale normalisée. Les valeurs des acides aminés sont normalisées pour 88 % de matière sèche (source : 2018-2019 Feedstuffs Reference Issue and field data). Les valeurs fournies sont « générales » selon les enquêtes sur les ingrédients. Les valeurs nutritives doivent être confirmées par l’analyse des matières utilisés afin de maintenir une matrice de formulation précise.
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